Chuseok, fête de la moisson coréenne.

CHUSEOK (추석), la fête des moissons est l’une des fêtes les plus importantes de Corée qui célèbre la lune, la générosité de la nature et qui rend également hommage aux ancêtres.

Cette fête offre quelques jours de repos aux coréens afin de déguster des plats traditionnels habillés en Hanbok. (Source : Racines Coréennes)

Samedi dernier, premier Chuseok pour bibi et ma famille et c’est grâce à l’association Racines Coréennes que j’ai pu accéder à ce festival coréen au jardin d’acclimatation.

« Racines coréennes », association française des adoptés d’origine coréenne, a été créée en février 1995 en même temps que la nouvelle année lunaire, qui apporte traditionnellement printemps (pom) et bonheur (bok) dans les foyers ! Au départ Racines Coréennes à été créé par un groupe de jeunes Français adoptés d’origine coréenne ou s’intéressant à la Corée, désireux de rassembler les jeunes adoptés d’origine coréenne afin de partager leurs expériences. Les membres fondateurs, Yolaine Cellier, Marie Franville, Guillaume Goulin et Karine Grijol, avaient tous en commun un intérêt pour la Corée et pour l’adoption. Au moment de leur création, tous étaient déjà allés ou retournés au moins une fois en Corée.

Racines coréennes a pour but de favoriser la rencontre et les échanges entre Coréens adoptés en France, et de promouvoir les échanges socioculturels entre Français et Coréens principalement, sans pour autant exclure les autres nationalités. C’est une association à but non lucratif, sans tendance politique, religieuse ou idéologique.

• Racines coréennes siège depuis 2002 au Conseil supérieur de l’adoption ( voir présentation du CSA ) qui est une instance de concertation placée sous la tutelle du ministère de la Justice et du ministère des Affaires sociales.

• Racines coréennes a rejoint l’International Korean Adoptee Associations ( voir présentation de l’IKAA ) qui a été fondé officiellement en mars 2004. L’association Racines coréennes est ouverte à tous ceux qui désirent y adhérer.

L’association Racines coréennes est ouverte à tous ceux qui désirent y adhérer.

Lulu & Boogi. Lequel des deux est la mascotte de l’expo universelle de Busan 2030 ?

Sur le stand RC !

Occasion rêvée pour aller profiter de la street food coréenne en famille ! Alors pas donné les taro c’est sûr mais on a pu manger toute l’après-midi dans un temps d’une lourdeur qui n’avait d’équivalent que le bon esprit qui y régnait.

L’occasion aussi de découvrir plein de facettes de la culture sud-coréenne : concours de karaoké et de K-Pop, la cosmétique, le taekwondo (je connaissais déjà, j’ai joué à Tekken 3 hein !), les jeux traditionnels d’adresse, danses traditionnelles…

Le tout dans le plus grand des calmes et avec, je le rappelle, un esprit tellement bon que j’y retournai à coup sûr l’année prochaine !

Ce qui est frappant pour moi, jeune homme fringuant approchant la 40aine (quand je relirai ce post dans quelques années et que j’aurai dépassé la quarantaine, putain d’espace-temps) ayant été adopté et arrivé en France à l’âge de 2 ans et demi (ça commence à pleurer dans les chaumières je le sens là !) : c’est à quel point la culture de ce pays est devenue “cool”. Je veux dire, quand j’étais môme, dans ma ville d’Avranches d’à peine 10 000 âmes, j’étais le “chinois” de service avec ma soeur, la honte de dire que tu venais de Corée, personne ne connaissait en plus. Et là, presque 35 ans après tu te retrouves à aimer plébisciter tes origines dans ce festival où l’on trouvera de tout : des français adoptés ou non, des asiatiques, des coréens, des blancs, des noirs, des rebeus, des petits, des grands, des kids et des passionnée.s. Les temps changent hein ! Encore du grain à moudre pour mes futurs projets photographiques en tout cas.

Là, je n’ai vu que de l’amour, du respect et du partage.

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Noguchi, sculpter le monde. Du Queens à Lille.